L’objet de l’étude sont les lettres et les épilogues dans les Gestes de Gallus Anonymus, et en particulier le topos y présent. L’auteur construit un ensemble pittoresque de topos à la base de sa propre auto-conscience culturelle, avec des références très vagues aux réalités sociales. L’importance première appartient donc à ces lieux dans les Gestes, qui transgressent ou ne respectent pas la convention, ou bien qui changent l’opinion à leur égard. La discussion animée de la dernière décennie sur Gallus perd beaucoup sans une étude nouvelle, d’une manière générale, des conventions littéraires ou le topos. Le premier obstacle dans les constatations univoques et sûres concernant la reception intentionnelle et réelle des Gestes se situe dans les conventions utilisées, qui ont été traitées par les chercheurs comme une évidence sociale, pendant que les formules de Gallus ne peuvent pas être traitées littéralement.